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  • Photo du rédacteurElsa & Quentin

Beau périple En famille - du Chili jusqu’en Argentine

Pour terminer la première semaine, nous avons mis les parents à notre rythme Wifi, une pause ne faisait pas de mal non plus ! La glandouille fait aussi parti des vacances ! 😉 Surtout que nous devions attendre le lundi pour visiter la mine Chuiquicamata , la plus grande mine de cuivre au monde. "Imperdible !" comme dirait les chiliens (immanquable!). Nous avons trouvé un joli coin pour passer la nuit le long des falaises et de l'océan Pacifique (cette fois sans brume 😅). Sympa, mis à part la musique et les courses de voitures la nuit 😅

Petit dej en famille avec belle vue, elle n’est pas belle la vie?

En place pour une nuit face au Pacifique

Le lendemain nous avons attaqué le fameux désert d'Atacama. Première escale dans une ville fantôme nommée Chacabuco. Cette très ancienne ville minière en plein désert regroupait 3700 habitants jusqu'en 1960 , date où la crise du salpêtre a sevie ... La population a alors migré vers de nouvelles zones, vers de nouvelles mines plus fructueuses. Chacabuco qui détenait pourtant toutes les commodités possibles à l'époque (école, bibliothèque , théâtre, supérette, bains, hôpital, ...) s'est vu totalement abandonnée. Pinochet (dictateur chilien entre 1974 à 1990) en a ensuite fait un lieu d'exile des prisonniers politiques. Aujourd'hui il est impressionnant de découvrir cette ville vide d'hommes mais riche en restes permettant de se projeter facilement dans la vie des habitants de l'époque.


Ville fantôme classée à l’UNESCO

La visite à été très speed puisque nous avions rendez vous à Calama pour découvrir la mine de Chiquicamata , celle pour qui nous étions resté statique le dimanche. Nous n'avions pas intérêt de la louper alors à toute vitesse nous avons rattrapé le temps indiqué par le GPS, ce n'était pourtant pas gagné! Nous sommes arrivés sur le gong. Ca valait vraiment le coup d'appuyer sur l'accélérateur car la mine était exceptionnelle : 4km de large , 5km de long et 1,2km de profondeur soit un cratère énorme dans lequel une centaine de camions s'activait pour puiser les ressources de cuivre. Déjà connu par les incas, c’est la plus grande mine à ciel ouvert du monde. Chaque année, 1 300 000 tonnes de cuivre sont extraits.


Une mine à ciel ouvert hors norme : Déjà 31 millions de tonnes de cuivre retirés des entrailles de la Terre

Nous observions une véritable fourmilière géante. Les fourmis étaient juste un peu plus imposantes : des CAEX (CAmions EXtracteurs) gigantesques de 7 mètres de haut et 8 mètres de long dont les roues faisaient 3,5 mètres de hauteur, pouvant transporter 1500 tonnes chacun par jour en consommant 120 litres de carburant par heure soit en 1 journée l'équivalent de 4 mois de consommation de nos voitures basiques , sacré bête ! Nous avons vu le dynamitage laissant émaner un épais nuage de fumée.


Photo réalisée sans trucage 😉, le camion d’essence est bien minuscule en comparaison à la grosse bête de CAEX

Voici les petites fourmis 😅 Elles ne peuvent pas dépasser 12 km/h en montée , il faut dire qu’elles sont bien chargées

Pour info, chaque pneu vaut 20 000 dollard et doit être changé tous les 4 mois. A raison de 10 pneus par fourmi ... l’industrie du cuivre doit très bien se porter !


Nous avons également visité l'ancienne ville de la mine Chiquicamata. Celle ci a été abandonnée en 2008 pour des raisons de santé public étant trop proche de la mine. Les 5000 habitants ont du trouver à se reloger dans la ville la plus proche , celle de Calama. C'est une très drôle de sensation de découvrir ces rues désertes, ces maisons et ces commerces fermés et pourtant si récents, toutes ces grosses constructions aujourd'hui inutiles (cinéma , mairie, églises).


Atmosphère lourde dans la rue principale de Chiquicamata, il y a 10 ans elle devait être bondée et aujourd’hui elle est déserte , drôle de sensation

Un peu gloque le Pinocchio dans la ville fantôme

Nous avons continué la route du désert vers la vallée de Lasaña où nous avons revu un brin de verdure le long du Río Loca. La route longeait un canyons, c'était splendide. Beau spot pour passer la nuit 👌 Beau mais peu accessible ... à la descente ca passait mais à la montée on a eu un peu plus de mal. Le véhicule de Sylvie et Philippe étant plus lourd que le notre, nous avons du les sortir à l'aide d'un câble. Le début de journée était à l'image de la suite... (affaire à suivre)


Premier arrêt dans le village de Chui Chui . Nous avons admiré la coutume locale du 1er mai. À la sortie de la messe, un groupe d'hommes et de femmes ainsi qu'une petite fille vêtus d'habits colorés typiques ont débuté une danse envoûtante. 45 minutes après ils dansaient toujours avec autant d'énergie, les mêmes pas sur la même chanson ... impressionnant.


rite et rythme chilien du 1er mai

Belle découverte dans le village de Chui Chui - belles danseuses infatigables

On ne saura pas combien de temps ils auront dansé car notre patiente a des limites. On a repris la route du désert en direction des geysers del Tatio. Véhiculé en 4x4 nous ne pouvions nous empêcher d'emprunter les chemins plutôt que la grande route. Le paysage valait le coup, c'était une très bonne option mais nous sommes tout de même revenu à la route principale en fin de journée car nos divers chemins n'ont finalement jamais débouchés.😅

Beau chemin sur les hauteurs d’un canyon

Nous avons passé la nuit à 4300 mètres d'altitude près des geysers... ERREUR. Le soir, après avoir bu 3 litres d'eau chacun lors de l'ascension nous étions tous en pleine forme, prêts pour les habituelles parties de "6 qui prend". C'est en allant se coucher que le mal de tête a commencé ... puis les difficultés respiratoires puis l'envie de vomir : le mal de Puna. Bref une nuit compliquée pour tous les 4!


Le moment propice à l'observation des geysers est très tôt le matin en raison de la différence de température entre l'air à -5 degré et l'eau sortant à 85 degré, accentuant l'épaisse fumée. N'ayant rien dormis de la nuit , nous étions tous prêts à 6h30 pour la visite et surtout tous prêts pour redescendre le plus rapidement possible.


Geyser del Tatio à 4280 mètres d’altitude , il faut y aller et souffir un peu mais ça vaut le coup (les documentaires c’est pas trop mal non plus 😉)

Têtes de vainqueurs pour un matin très compliqué 😅

Le chemin jusqu'à San Pedro de Atacama en redescendant des geysers restera un moment inoubliable pour chacun d'entre nous. C'était très beau mais ce n'est pas pour ca qu'il sera inoubliable mais plutôt en raison de l'état de mal être dans lequel nous nous trouvions. Il faut dire que le chemin en mauvais état qui nous a bien secoué n'a absolument rien arrangé. 😅


Pour compenser de cette affreuse nuit , les parents nous ont offert une bonne nuit à l'hôtel à San Pedro de Atacama. Le pied !! Après une journée de récupération (en terrasse et au restau) nous avons apprécié le bon lit, la douche chaude et ne pas aller faire pipi dehors la nuit.😂 MERCI LES PARENTS et JOYEUX ANNIVERSAIRE MAYEUL pour ses 5 ans le 2 Mai.

Dans les rues De San Pedro de Atacama

De San Pedro de Atacama nous avons pris la route vers le salar Tebinquiche où des bactéries nommées "stromatolite" ou "roches vivantes" prolifèrent. C'est elles qui sont à l'origine de notre atmosphère et de la vie humaine car elles ont créé la couche d'ozone grâce à leur production d'O2. Aujourd'hui , il n'existe que de rares zones où ces bactéries sont encore présentes permettant de régénérer la couche d'ozone.


2 flamands roses sur le salar Tabinquiche

Un arrêt pique nique le long de la rivière de Tacabuco puis sur un coup de speed suite à la prise de conscience que le retour en France était proche, nous avons décidé de passer la frontière d'Argentine le soir même !

Nous avons traversé les Andes par les chemins de pistes afin de profiter un maximum des paysages extraordinaires. C'était un moment fort de notre voyage, le genre de route qu’on n’oubliera jamais telle que la carretera Austral dans le sud du Chili.

Les volcans , les montagnes, les salars , les lamas , les couleurs du coucher du soleil, la végétation rare mais présente même à 4760 mètres d'altitude... Et oui nous sommes montés plus haut que le Mont Blanc , c'était dingue ! Pas question d'y rester la nuit cette fois, il fallait que nous passions la douane pour redescendre du côté argentin.


Sur la route, vue sur le désert d’Atacama et son salar

Les volcans poussent ici comme des champignons

Hola hola beau lamas , « tu as de beaux poils tu sais? »

Paysage à 4760 mètres d’altitude quelque part dans les Andes, Magique

19h15 : nous arrivions à un poste de police où on nous a indiqué que la douane fermait à 20h et se trouvait à 21 km de là.. On a speedé (encore une fois) et sommes arrivés sur le gong (encore une fois) au poste de douane. Les douaniers avaient déjà tous quitté leur poste, il faut dire qu'au Paso Sico (nom de la frontière) ils n'attendent généralement pas grand monde et encore moins de nuit ! Petit sermon des douaniers qui ne trouvaient pas raisonnable de descendre de nuit mais hors de question de rester à 4000 mètres , plus jamais ! 😅 Les douaniers se sont avérés être extrêmement gentils, on a papoté un long moment avec eux , ils nous ont donné les meilleurs sites à visiter en Argentine. Une douane comme ça ça ne court pas les frontières !!


Pris de fatigue et ne voulant pas rouler trop de nuit afin de profiter du paysage, nous avons juste attendu de descendre à 3600 mètres pour se poser. Nous avons très bien dormi. Malgré quelques appréhensions , le mal de Puna n'a pas sévi cette nuit là.


Le lendemain, déjà vendredi et en descendant les Andes, le contraste avec le côté chilien était marquant ! De ce côté , la route étaient bordées de nombreux cactus immenses , les montagnes étaient d'un rouge éclatant . Plus nous descendions plus la végétation était dense et l'humidité apparente. Rien à voir avec le désert chilien que nous empruntions la veille !


En descendant côté argentin , beau contraste entre les montagnes vertes et celles enneigées

Regroupement de cactus face à la montagne abrupte

Quitter le désert pour de tout autres paysages

Le contraste était à l'opposée de celui vécue en Patagonie où nous avions quitté l'humidité et la verdure chilienne pour le désert argentin.


Nous nous sommes arrêtés dans la ville de Salta pour perdre un peu de temps comme à chaque entrée dans un nouveau pays : assurance + changement de monnaie. Un petit pique nique sur les bancs de la place principale dans les assiettes en porcelaine ("ils sont fous ces français").


Pique nique en plein centre ville , normal ça sort les assiettes 👌😅

Au programme cet après midi : Cafayate et les ruines de la tribu Quilmes. Mais sur la route le chassi du 4x4 des parents a lâché mettant un terme aux plans du jour. Dans notre malheur nous avons quand même eu beaucoup de chance de nous trouver dans une rue en plein centre d'un village , c'est toujours mieux que dans les Andes à 4000 mètres d'altitude.😉


Châssis : The end (mais les vacances continues)

Il a fallut annoncer la nouvelle au propriétaire (pas le plus cool moment) puis pas question de gâcher la fin des vacances. Sylvie et Philippe ont loué une voiture pour continuer le périple. Tous les 4 dans la petite Chevrolet pour profiter un maximum des derniers moments ensemble. Nous avons cependant passé les deux dernières nuits dans nos véhicules le long du petit village où le châssis avait choisi de lâcher. Pas si tranquille que ça le bled... Nous étions garé juste devant un bar en pleine aire et l'ambiance y a battu son plein jusqu'à 4h58 du matin ! ✌️😄


La route était splendide dans la vallée Calchaqui en direction des ruines de Quilmes (un mini Machu Picchu)


Le long du Rio Calchaqui , entre montagnes rouge et verdure. De toute beauté

Les colons ont mis un siècle à vaincre la tribu Quilmes, la plus guerrière des tribus d’Amérique du Sud.


Vue sur le village des Quilmes

Dans les ruines Quilmes, de vrais guerriers (ou pas)

Dernier jour ensemble : direction un petit coin tranquille non loin de Salta nommé San Lorenzo. En dépit de faire la grande balade prévue en raison de la pluie battante, nous avons fait un très bon restaurant et dégusté de la bonne viande cuite au feu de bois. Vive l’Argentine et les vacances avec les parents 😉 le retour aux soupes de pâtes va être compliqué 😅


Le lendemain matin, les « au revoir » ne furent pas simple à l’aeroport et les 2 jours suivants non plus, c’est pourquoi cette semaine l’article fut long à venir. Snif 🙁 Nous avons passé de supers vacances avec les parents, des moments que l’on n’oubliera jamais ! Encore merci de nous avoir chouchouté 😍 Petit coup de blues post départ mais l’aventure continue, bientôt la Bolivie . En attendant, on doit prolonger notre séjour à Salta car le turbo de l’ambu-van a lâché. La tuile ! 😡 mais relativisons, nous sommes dans une grande ville et avons trouvé facilement un spécialiste 😊

Résumé de cette superbe semaine en image :



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